Retrouvez iCivil dans un article en double page dans la revue trimestriel du Conseils des Notaires.
Adama Sawadogo est interrogé sur l’application iCivil, ses bénéfices et son déroulement dans le Burkina Faso.
Extraits de l’article:
"Je me suis rendu compte que les contrefaçons et falsifications de documents (financiers, académiques, juridiques…) sont la conséquence de l’inexistence légale d’une part importante de citoyens, qui n’ont pas été enregistrés à la naissance. Juridiquement invisibles, pour vivre « comme les autres », ils n’ont pas d’autres choix que de recourir à de faux papiers."
"Au cours de mes travaux, j’avais repéré Prooftag et sa technologie de code à bulles. J’ai pris contact avec son inventeur, Francis Bourrières. Après trois ans et demi de recherche, la solution iCivil était prête pour être expérimentée à la taille d’un pays."
Des campagnes de recensement sont prévues. Elles concernent les personnes « invisibles » ainsi que celles qui ont été enregistrées mais qui n’en possèdent pas la preuve. Le schéma technique est le même. Le bracelet à bulles est remplacé par une carte à bulles. Durant l'enregistrement, les informations personnelles sont consignées par l’intermédiaire du smartphone."
"Le but est de permettre aux États de disposer rapidement d’un état civil numérique exhaustif et dynamique indispensable au développement économique et démocratique"
"Un extrait d’acte de naissance peut être délivré sur présentation du bracelet partout sur le territoire"
"Le numérique permet de contourner le déficit en infrastructures de communication (routière notamment) et la mise en place d’un état civil via les réseaux GSM en deux ans."
"C’est un outil vital pour les États, la base d’une gouvernance moderne fondée sur l’anticipation et la planification des politiques de développement. "