Les notaires francophones s’intéressent de près à tous les actes civil, non seulement en France mais dans le reste du monde, et c’est à cette occasion que Théo Dupuis du Journal du Dimanche a rédigé un article paru le 8 décembre 2018.
La question des enfants fantomes est un enjeu majeur de développement pour les pays émergents, notamment pour Jacques Krabal qui porte le combat auprès de l’APF (Assemblée Parlementaire de la Francophonie). Les notaires sont unanimes pour déclarer que l’acte de naissance est le véritable sésame pour accéder à tous les droits, y compris ceux de l’éducation et de la propriété.
"Pour de nombreux enfants, ne pas avoir d'acte de naissance signifie la fin de l'école : au Sénégal, par exemple, il faut des papiers pour continuer à étudier après le certificat d'études en fin de CM2"
"Au Mali, il est même impossible de voir un enfant non déclaré entrer en CP, ce qui les exclut encore plus rapidement du système scolaire"
"L'état civil est un instrument de développement économique et social qui permet aux décideurs politiques d'orienter au mieux leurs actions. Il ne consiste donc pas simplement à donner par écrit un nom, une date et un lieu de naissance à un individu. Il est l'acte initial de l'organisation de la vie en société."