Selon un rapport publié en 2013 par l’UNICEF « Un enfant sur trois de moins de cinq n’existe pas officiellement. »
Le rapport indique que « les naissances de près de 230 millions d’enfants de moins de cinq n’ont jamais été enregistrées; environ un sur trois de tous les enfants de moins de cinq dans le monde entier « .
Les enfants non enregistrés à la naissance ne disposeront pas de documents prouvant qui ils sont, y compris un certificat de naissance, ce qui peut leur interdire d’accéder à l’éducation, aux soins de santé et aux programmes de sécurité sociale et d’obtenir un passeport.
Pour les familles pauvres dans les pays sous-développés, en particulier ceux qui vivent dans des zones reculées, l’enregistrement d’une naissance peut signifier un déplacement sur une grande distance jusqu’à un bureau du gouvernement, trajet pour lequel ils ne disposent pas le temps ou les moyens.
Adama Sawadogo, consultant en sécurité documentaire au Burkina Faso, a travaillé trois ans sur une l’invention «iCivil» qui pourrait révolutionner l’enregistrement des enfants. L’application iCivil associe les possibilités SMS d’un smartphone avec une technologie d’authentification sécurisée appelée «Codes à Bulles™», développé par la société française Prooftag.
Un nouveau-né reçoit un bracelet de poignet avec un QRcode qui peut être lu par le smartphone. Les détails de la naissance de l’enfant sont ensuite envoyés sous forme de message SMS à un serveur central informatique géré par le gouvernement du pays.
Ici une video qui explique l’enregistrement des naissances par TransTerraMedia.